Est-ce que vous connaissez quelqu’un autour de vous qui souffre de phobie sociale ? Vous aimerez certainement en savoir davantage sur le sujet. Déjà, sachez que la phobie sociale fait partie des troubles anxieux tels que les TOC et le stress post-traumatique. Elle se manifeste notamment lorsque la personne est confrontée au regard des autres, en particulier ceux d’inconnus. Cette phobie peut se transformer rapidement en une angoisse grandissante dès lors qu’elle est obligée de prendre la parole devant un auditoire ou dans le cadre d’une réunion professionnelle.
Mieux comprendre la phobie sociale
Pour une personne souffrant de phobie sociale, le fait d’être l’objet de l’observation des autres la met dans un état de panique indescriptible, mais même le simple fait de se retrouver au milieu d’une foule suffit à provoquer une peur immense en elle. L’anxiété ressentie est alimentée par la peur de dire des paroles déplacées, de ne pas savoir faire les choses comme il faut, de se conduire d’une manière humiliante. Par conséquent, cette personne fera tout pour éviter de telles situations et va peu à peu s’éloigner des autres. Elle finit souvent totalement solitaire, ne parlant quasiment plus à son entourage, ce qui n’encourage pas non plus les autres à aller vers elle. On peut dire que la phobie sociale est de la timidité mais poussée à l’extrême, c’est comme une véritable maladie, bien expliquée sur http://phobie-sociale.fr. La personne atteinte va en voir sa vie privée, familiale, sociale et professionnelle complètement chamboulée, parfois parce que son entourage ne comprend pas toujours cette peur immense qui l’habite. Par contre, il faut savoir que cette personne est parfaitement consciente de son problème, seulement, soit elle ne va pas consulter, pensant que cela n’en vaut pas la peine, soit elle tardera à le faire par honte.
La phobie sociale ressemble-t-elle au trac ?
N’importe qui peut ressentir le trac de temps en temps, notamment pour tous ceux qui n’ont pas à prendre la parole en public de façon régulière. On en est tous confronté le jour où on doit présenter sa soutenance, pour un examen oral, ou lors d’un entretien d’embauche, etc. En fait, éprouver le trac est une réaction tout à fait naturelle, mais le trac disparaît assez facilement, parfois au cœur de l’événement, lorsqu’on commence à prendre de l’assurance ou lorsque cet événement prend fin. La phobie sociale, elle, augmente considérablement durant l’événement et la panique peut être telle que la personne qui en souffre en perdra tous ses moyens et sera paralysée. Comme elle en ressentira un embarras extrême, la honte l’envahira à la fin de l’événement et bien longtemps après. Elle fera tout pour ne plus se retrouver dans la même situation par peur d’un nouvel échec. On peut donc en déduire que le trac, plutôt passager, n’a rien à voir avec la phobie sociale qui perdure dans le temps et impacte la personne durant l’événement et sur sa vie entière. Des études montrent que souvent, la phobie sociale semble causée par des facteurs éducatifs, neurobiologiques, psychologiques et environnementaux.