Guide

Des écoles en communication comme Narratiiv se transforment : pourquoi ?

Les écoles en communication se sont offert une refonte, une restructuration. La raison : la place désormais prépondérante du récit médiatique (storytelling) dans la société. Une adaptation devenait impérative !

Intégration des nouvelles technologies

L’importance croissante du récit médiatique dans le paysage de la communication pousse chaque école de communication à adapter leurs programmes. Les évolutions que l’on observe dans les cursus en communication, journalisme et création de contenus digitale sont nombreuses. Parmi les changements, il y a la place grandissante des nouvelles technologies dans les cursus. Les programmes enseignent l’utilisation des dernières technologies de communication et de création de contenu, mais aussi les concepts innovants pour créer des récits immersifs et interactifs :
• la réalité augmentée,
• la vidéo 360 degrés,
• les plateformes de réseaux sociaux émergentes
• content factory
• créativité basée sur l’IA
• UX writing
• Design fiction

Ils accordent une plus grande place aux formats émergents qui sont propices au récit et plébiscités par le public :
• la vidéo mobile (création d’une chaîne YouTube),
• le podcast,
• les stories sur les réseaux sociaux.

Expérimentation et coopération pour des formations orientées vers la pratique

Les écoles scellent des partenariats avec des médias, agences ou marques pour confronter les étudiants à des cas concrets et développer leur maîtrise du récit dans un cadre professionnel. Cela se traduit, par exemple, par la mise en place de formations en alternance. Par exemple, Narratiiv propose une « 4ème Année Certifiante Option Journaliste Reporter d’Image – en Alternance). Ou encore, le corps professoral est fait uniquement de professionnels. On peut aussi évoquer l’intervention des influenceurs dans les cours. Et c’est sans compter l’organisation et la participation à des animations/événements tels que Grande compet plurimedia et Sharing Week, mais aussi des Hackatons ou une reproduction du Speaker Corner de Londres.

La formation pratique en storytelling numérique ne doit pas être oubliée. Par-dessus tout, il y a davantage de cours et d’ateliers pratiques (des workshops et ateliers narratifs) consacrés aux techniques de storytelling pour apprendre aux étudiants à construire et décliner un récit percutant sur différents supports. Les étudiants apprennent les fondements théoriques du storytelling. Les écoles leur expliquent les éléments qui composent une bonne histoire, comme le développement de personnages, la structure narrative, le conflit, et le climax. Les étudiants apprennent en parallèle comment ces éléments peuvent être utilisés pour capter l’attention et produire des émotions chez le public. Les étudiants doivent mettre ces théories en pratique en créant du contenu pour différents médias numériques. Cela peut inclure l’écriture d’articles de blog, la création de vidéos pour YouTube ou les réseaux sociaux, la production de podcasts, ou le développement de contenus interactifs pour des sites web.

Chaque plateforme numérique a ses propres caractéristiques et son propre public : les étudiants apprennent à adapter leurs histoires. Par exemple, une histoire sur Instagram pourrait nécessiter une approche plus visuelle avec des images et de courts textes captivants, tandis qu’un podcast demanderait une narration forte et engageante uniquement audio. Enfin, les étudiants doivent comprendre les particularités des diverses plateformes numériques (réseaux sociaux, blogs, sites web, podcasts, etc.) et apprendre à ajuster leur contenu en conséquence. À la fin de leurs cursus, ils savent les formats les plus efficaces sur chaque plateforme, les attentes du public, et les meilleures pratiques pour maximiser l’engagement et l’implication de celui-ci.

Rigueur, éthique, données et polyvalence

Intransigeance

Cette évolution ne doit pas se faire au détriment des fondamentaux du journalisme et de la communication que sont la rigueur, l’investigation, l’esprit critique, l’éthique. Le récit est un outil précieux à condition de toujours le mettre au service d’une information fiable et pertinente. Les écoles ont un rôle clé à jouer pour former une nouvelle génération de communicants et de journalistes qui sauront manier le récit avec talent, mais aussi avec discernement et responsabilité. C’est un bel enjeu pédagogique pour les années à venir.

Honnêteté

On assiste, par ailleurs, dans les écoles à une sensibilisation renforcée aux enjeux éthiques, environnementaux et déontologiques, pour que le récit médiatique reste un outil au service de l’information et non un instrument de manipulation (fake news et apparentés). Dans le cadre de cette sensibilisation, les écoles participent, par exemple, à la Fresque de l’information. Éthique et responsabilité font partie des piliers de ces nouveaux programmes. Avec la puissance du récit médiatique vient une grande responsabilité. Les programmes incluent une formation solide sur l’éthique des médias, la vérification des faits, et la lutte contre la désinformation.

Transversalité

La polyvalence se constate de différentes manières. Les écoles mettent en place des passerelles entre les différents métiers de la communication (et donc entre les diplômes), le récit étant un dénominateur commun qui favorise la polyvalence des profils. Au Narratiiv, par exemple, il y a une année passerelle communication, une année passerelle journalisme et une année passerelle création. L’exploration de la diversité est également au rendez-vous (par exemple : le récit médiatique en langage des signes ou en slam).

On remarque enfin une ouverture à d’autres disciplines comme la psychologie, le développement personnel, la sociologie, l’orthographe et la grammaire perfectionnés par la dictée, L’initiation aux soft skill et life skill mérite également d’être mentionné. L’objectif est de nourrir la réflexion sur les impacts du storytelling et de s’améliorer.

Evaluation

L’analyse de données prend une nouvelle dimension. On connaît déjà l’existence du Data journalism. Mais le domaine des données ne se limite plus à cette spécialité. Les étudiants, désormais, apprennent à analyser et à utiliser les données pour améliorer la création de récits médiatiques. Les écoles leur enseignent les bases du web analytics (l’audience d’un site web et stratégie SEO) et les introduisent aux outils d’analyse des réseaux sociaux pour qu’ils sachent mesurer l’impact de leurs histoires. Ils pourront alors affiner leurs stratégies de contenu en conséquence.

L’excellence

Enfin, les écoles inculquent à leurs étudiants une mentalité qui valorise l’apprentissage continu. Les futurs diplômés sont conscients de l’importance de la formation continue compte tenu de l’évolution rapide des médias et des technologies de communication. Durant leurs études, on leur donne des techniques et méthodes pour qu’ils sachent rester informés des dernières tendances et s’adapter rapidement à de nouveaux outils et plateformes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *